Avez-vous remarquez combien on s’étonne trop de ce qu’on voit rarement et pas assez de ce que l’on voit tous les jours.
Longtemps, je ne me posais pas de questions. Du moins, j’allais pas vraiment au fond des choses. J’étais plutôt du style à foncer tête baissée. Actions, réactions, j’étais sur tous les fronts.
J’étais constamment dans le FAIRE !… Faire pour faire plaisir ; faire parce que je savais faire ; faire parce qu’il faut faire ; faire pour que ce soit fait… Tout simplement faire.
Dans quel but ?
Pour AVOIR. Pour suivre le mouvement sociétal ! Avoir une vie saine ; avoir un bon métier ; avoir une vie de famille agréable ; avoir une jolie maison… Avoir pour me sentir épanouie, heureuse.
« Métro boulot dodo conso », en mode pilote automatique, j’observe et mesure aujourd’hui combien nous nous donnons du bien à nous faire du mal sans même le conscientiser.
Embarqués dans notre train train quotidien nous sommes trop occupés à FAIRE !… Faire ce qu’on à envie de faire ; faire ce qu’on nous demande de faire ; faire ce que nous pensons que les autres attendent de nous.
Que ce soit sous notre toit ou à l’extérieur, nous sommes majoritairement dans le FAIRE et L’AVOIR.
Et pour cela, nous consommons du temps, de l’énergie, de l’argent… parce que nous voulons être à la page ; parce que c’est tendance ; parce qu’il faut faire bonne figure.
Alors oui, peut-être que je caricature. Pour autant, combien sommes-nous à courir après le bonheur, la réussite, les derniers gadgets technologiques… ? Combien d’entre nous pensent qu’il est nécessaire d’avoir le must pour exister ; pour se sentir bien ? Combien d’entre nous suivent le mouvement sans se poser de questions, simplement parce que la norme l’exige ?
Il y a des personnes pour qui le confort, la réussite se mesure à ce qu’ils possèdent… Essentiellement à ce qui se voit ! Et c’est là le plus grand piège. Car à un moment où un autre, ils finissent par être dépassés, par être rattrapés par la vie.
Ils courent, jusqu’au jour ou arrive une catastrophe ; par exemple une perte d’emploi, une séparation, un divorce, un effondrement bancaire, physique…
Il y a quelques années, je l’ai vécu. Mon corps a lâché. Diagnostic : burn out ! J’étais incapable de fermer les yeux, incapable de me nourrir, même de déglutir. Plus capable de maîtriser la moindre commande de mon corps.
Le FAIRE du matin au soir, par amour, par passion pour AVOIR m’avait mis chaos !
Avez-vous remarqué combien notre foyer censé être notre principal lieu de ressourcement est en réalité devenu un véritable fourre tout ? Un espace au sein du quel s’entre-mêlent de plus en plus matériel et émotionnel ?
Aujourd’hui, nous nous appliquons à faire entrer la société entière au sein de notre maison. Il suffit d’observer : café, home cinéma, piscine, salle de sport, sauna, hammam, médecine… et j’en passe… tout est destiné à élire domicile en notre foyer. Le tout, sans contact, connecté en mode pilote automatique.
Et l’on s’étonne que ça déborde !
Sans le mesurer, nous participons nous même à vider les rues, les centres villes… Sans le mesurer, nous co-vidons les espaces extérieurs et ceux en nous même.
De ce que j’observe, nous co-vidons le vivant de son essence.
C’est sans en prendre la réelle mesure, dans un apparent confort, que nous nous confinons nous-même entre quatre murs.
Et ce qui m’émeut, me bouleverse, c’est qu’au sein même de notre foyer, nous ne sommes plus en sécurité. Agressions verbales, psychiques, physiques, même meurtre…
Comment en est-on arrivé là ?
À bien y réfléchir, plus nous remplissons nos espaces intérieurs : être et matériel ; plus nous contribuons à vider ceux extérieurs. Et plus nous générons des tensions internes et externes.
Peut-être est-ce en cela que résonnent les maux actuels du monde ?
Savez-vous que vos espaces intérieurs parlent de vous ? Que ce sont eux qui apportent les couleurs à votre existence ?
Chez soi, il n’est pas simplement question de faire, d’avoir, d’obtenir, de déco… de faire beau. C’est avant tout une question d’échos-jolis avec soi et en soi. Et ça, par le passé, je ne l’avais pas conscientisé.
Notre foyer est l’écrin de notre être. Il joue un rôle fondamental et majeur quant à notre épanouissement personnel et commun.
Il appartient à chacun d’entre-nous d’en prendre soin. De veiller à y laisser entrer et sortir ce que nous seuls choisissons. Non ce que la société, notre entourage nous dictent.
Entre-nous… qui est le BOSS au sein de votre foyer ?
C’est bien vous n’est-ce pas ?
Alors pour clôturer ce partage sur une note constructive et pour que vous demeuriez connectés à votre grandeur, votre puissance crée-actrice, à la vie en vous et autour de vous, je vous invite, chaque fois que vous effectuer un achat, aussi infime soit-il, à activer le déclic BOSS :
B comme BESOIN : est-ce que cet achat répond à mes propres et réels besoins ?
O comme ORIENTATION : est-ce que cet achat est orienté en direction de l’idéal familial ? Si je vis seul(e) en direction de mon idéal ?
S comme SOCIÉTÉ : est-ce que cet achat favorise une mise en relation saine et constructive au service de tous ?
S comme SANTÉ : est-ce que cet achat respecte ma santé, celle de mon entourage et celle environnementale ?
Oui innovez ! Soyez « IN »… Soyez le BOSS.
VIVEZ VOTRE INTÉRIEUR DE L’INTÉRIEUR !
Vous êtes votre priorité ! Prenez soin de ce qui vous habite et de votre façon d’habiter sous votre toit, celui du monde.
