« L’ESSENTIEL N’EST PAS DE VIVRE,
C’EST D’AVOIR UNE RAISON DE VIVRE.»
Jean Giono
Ah l’Amour avec un grand « A »… Quelle divine raison !
Un jour s’envole une part de nous. En un « je t’aime », légère, elle se dépose en un autre. Et tôt, ou un peu plus tard, lorsque l’alchimie opère, est prononcé un franc : oui !
Très vite se forme le nid. Du haut du septième ciel, considéré comme simple formalité, l’énoncé : « pour le meilleur & le pire » tombe aux oubliettes ! Après tout, nous sommes adultes et avons le sens des responsabilités !
La tradition ? : obsolète ! Sans trousseau, nous nous mettons en quête de réalisations immédiates. Le cœur à l’ouvrage, nous décidons selon nos moyens (principalement financiers) de louer, acheter ou construire un cocon de rêve. Avec en tête l’idée de nous y « lover » indéfiniment. Mais voilà ! Un jour le réel frappe à notre porte.
Faute à la lune de miel !
Si douce, si intense, nous l’avons occulté :
Par définition, un cocon est amené à donner naissance à une extraordinaire métamorphose. Et si l’on observe l’apparente forme, le contenu des nôtres, peut-on se réjouir de leur bonne santé, de la proche déchirure ?… Qu’en est-il de toutes celles à venir ?…
« L’ESSENTIEL RÉSIDE DANS LE COMMENCEMENT,
DANS LE FAIT D’OUVRIR LES YEUX.»
Hermann Hesse
Construire ou bâtir, c’est là la question ! C’est au commencement que tout s’orchestre et s’oriente. Avant l’avant projet.
Alors, comment agir de manière juste de façon à ce que notre ouvrage prenne, et non, perde de la valeur. Surtout, qu’il ne contribue au déclin de la vivance ?
Recueillons-nous un instant… Quand il fait sombre, il ne nous vient pas à l’idée de nous précipiter, dans l’action, encore moins de nous agiter dans tous les sens ! N’est-ce pas ?… Voilà pourquoi j’évoque l’obscurité ; parce que la période actuelle est floue ; que pour certains elle paraît sombre.
Aussi, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme d’architecte en poche pour savoir qu’un ouvrage s’élève depuis les profondeurs de la terre. Lui permettre de traverser les épreuves du temps nécessite un ancrage solide. C’est pourquoi il est fondamental d’avoir une parfaite connaissance du terrain sur lequel l’ouvrage repose/reposera. Bâtir de solides fondations est une affaire de droiture, de minutie… Et non des moindres : d’adaptabilité.
J’aime à le rappeler : Il suffit d’observer !… La nature ne se précipite pas et pourtant tout est accomplit.
« Et soudain la lumière fût ! »… Rendons-nous à l’évidence. Si nous ne disposons pas d’un éclairage suffisant, il y a de fortes chances, que dans la pénombre, nous nous heurtions aux obstacles présent sur notre chemin. Résultat ? Dépourvu de bon sens, d’une juste orientation, nous allons alors, frapper à quantités de portes, dans l’espoir de trouver les clés du sacro saint idéal ! … Peut-être est-ce dans le but d’éviter les bleus à l’âme, que fût un temps, on prenait soin de constituer avec patience et méticulosité un trousseau de qualité ?
« ON NE PEUT PAS TOUT VIVRE,
ALORS L’IMPORTANT C’EST DE VIVRE L’ESSENTIEL »
Marc Levy
Depuis de nombreuses décennies, règne l’impatience !… C’est dans la précipitation, que l’ère industrielle a ouvert ses ailes.
Sa métamorphose n’accorde que peu d’espace à l’amour. L’inconditionnel est sous emprise d’un conditionnel. Aujourd’hui tout s’achète, tout se vend, tout se transforme, se jette… Y compris l’amour ; par extension l’humain ! Peu importe la forme (re)naissante, l’important est qu’elle demeure malléable, exploitable, consommable… Savons-nous seulement ce que nous cherchons ?
« L’amour n’est pas essentiellement une relation à une personne spécifique ; plutôt que de porter sur un seul « objet », il consiste en une attitude, une orientation du caractère en vertu de laquelle la personne se sent reliée au monde comme un tout. Quand une personne n’en n’aime qu’une autre et demeure indifférente à l’égard du reste de ses semblables, il ne s’agit pas véritablement d’amour mais d’un attachement symbiotique ou d’un égotisme élargi.
Il n’empêche que la plupart des gens croient que l’amour est constitué par l’objet, non la faculté.
En vérité, ils s’imaginent même qu’en aimant personne, sinon l’être « aimé », ils font preuve d’amour intense. Faute de voir que l’amour est une activité, un pouvoir de l’âme, ils se figurent qu’il suffit tout au plus de découvrir le « bon objet » – pour qu’ensuite tout aille pour le mieux. » (Erich Fromm- Extrait : L’art d’aimer)
Afin que ne se déploie davantage le désamour et ses conséquences sous le toit du monde, tournons notre regard. Sans doute que si nous avions chaque jour un but précis, une orientation précise, un idéal à atteindre, toutes nos occupations le seraient à bon escient. Ordonner, organiser… permettraient très certainement de contribuer à nourrir sainement toutes formes d’entreprises. Par là même, l’éphémère, céderait possiblement la place à « l’effet mère » : l’Amour inconditionnel.
Notre nature, tout comme celle environnementale est puissante et abondante. Ne formant qu’une, elle contient la candeur de l’amour originel. C’est depuis la quintessence qu’oeuvre et se déploie un équilibre ajustable. Pourquoi l’écarter ?
Vivre au sein d’un écrin conforme à notre humanité, ne se dresse pas en quelques clics. Cela nécessite de sonder le terrain, d’extraire, de déblayer, de traiter, des tonnes de matières. Un avant avant-projet est fondamental.
Ma vocation consiste en cela : vous convier à veiller conjointement au juste rythme respiratoire d’un projet.
Autrement dit, aux « inspire et expire » actions de chacun. Tant avant, pendant, qu‘après la finalisation de l’ouvrage.
C’est selon la qualité des intentions et attentions personnelles mises en commun (comm-UN), qu’un terrain de construction est favorable à l’émergence heureuses perspectives. À défaut, il demeure encombré de toutes sortes de matières, de gravas inutiles, voir nocifs.
De la divine idylle au vrai ; du virtuel au réel ; de l’artificiel au vivant ; du toujours plus au juste nécessaire ; de la survie à la vivance ; d’un trop inutile à l’essentiel : l' »IN » utile… du mode robot à la joie retrouvée de l’enfant intérieur … Bienvenus dans votre monde !
Je vous invite à connecter ce qui est juste & bon pour vous, sans avoir à vous installer dans des débats sans fin. Encore moins choisir d’entrer en guerre contre ceux/ce présents autour de vous. En conséquence ce qui vit en vous.
VIVEZ VOTRE ESSENTIEL : VIVEZ VOTRE INTÉRIEUR DE L’INTÉRIEUR
Dites-vous à vous-même un franc « OUI » !
Tout comme les miroirs, nous réfléchissons !
- Qui suis-je ici et maintenant, sans ce que je possède déjà ?
- Qu’est-ce que je fais de qui, de ce que je suis ?
- De qui je réceptionne les informations ?
- D’où, de qui me viennent ces informations ?
- Comment je traite les messages véhiculés ?
- Qu’est-ce que je décide d’en conserver ?
- Est-ce juste et bon pour moi, sans que cela soit au détriment d’un(e) autre ?
- Quel usage vais-je faire de ce que je choisi et décide de conserver ? …
Si à la lecture de cet article quelque chose vous à interpellé … Que vous avez à l’idée d’entreprendre un projet de vie … Que vous souhaitez (re)vivre une heureuse métamorphose au coeur de votre habitation ?
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