VIVRE SOUS UN TOIT NE SIGNIFIE PAS VIVRE SOUS CLOCHE !
Faites-vous partie de ces personnes qui vivent pour elles-mêmes ou appartenez-vous à la catégorie de celles qui vivent par procuration ?… à la place des autres ?
À titre personnel, je me suis longtemps évertuée à jongler en catégorie N°2, sans mesurer que la majorité de mes prises de décisions l’était en fonction du plaisir que j’offrais à mes enfants, mon conjoint, ma famille, mes amis, mes clients, mes collègues, mes voisins etc… Un véritable geyser de bonté !
Il est frappant de constater avec du recul, à quel point nous sommes à même de nous écarter, de nos désirs, de notre être, au point d’en arriver à nous sacrifier au service de ceux et ce qui nous entourent. Car oui !… je mesure aujourd’hui, combien j’avais davantage de respect pour les autres, le matériel, mon jardin, les plantes, que pour moi même… Un robot télé-commandé. Je devançais l’air technologique. Tout un pan de ma vie s’est construit en mode automatique. À présent, je comprends la notion du TROP.
Peut-être que vous aussi, vous avez entendu ces mots : « Tu es trop ! …Tu en fais trop !…Tu donne trop ! » J’avais oublier le principal : me demander ce qui était important pour moi, ce qui était juste & bon pour moi. Le véritable déclic s’est fait le jour où j’ai lu cette phrase de Jacques SALOMÉ : « Je suis le tonneau qui voulais remplir la cruche… J’ai fini par la noyer ! » Est-ce que j’ai des regrets ?… Oh que non ! La vie veut notre bien. Elle nous replace toujours sur le bon chemin.
CE QUI S’OFFRE AVEC LE COEUR NE PEUT SE REGRETTER !
Je sais que mon vécu agréable et désagréable m’a conduit à être celle que je suis aujourd’hui. En accord avec toutes ses facettes, vigilante à ce qui en elle est constructif et/ou représente un possible frein à son élévation. En vrai, je me suis libérée, dépouillée de ceux et ce qui m’encombraient, cherchent à m’encombrer. Y compris moi-même. Vous lisez bien ! Oui, je me suis écartée, m’écarte des personnes toxiques : celles qui font perdre du temps, veulent dicter et joue avec la vie d’autrui. J’ai appris que l’on pouvait être son propre bourreau tout en étant dans le juste, le vrai. Je me suis formée à prendre de la hauteur, à changer de perspective. Aujourd’hui, j’observe ce petit monde non comme néfaste, mais comme un champs d’orties : libre de participer au vivant, tout comme je suis libre de ne pas m’y frotter.
IL EST ESSENTIEL DE TROUVER UNE FORME DE STABILITÉ SOUS SON TOIT. ELLE SE CRÉER EN PRIORITÉ EN SOI.
Il est fondamental de vivre pour soi, sans négliger ceux et ce qui nous entourent. Car oui, cette quête de bonheur vers laquelle chacun d’entre-nous tend, émerge lorsque nos actes sont en accord avec nos paroles, dans le respect de nos propres aspirations, alignés corps, coeur, âme, esprit. En somme, à notre être profond en voie de déploiement.
J’observe et entends des personnes dans l’attente de compliments, de reconnaissances, de respect… dans l’attente d’être sauvées par autrui. Le risque ? : passer à côté de sa vie, de ses rêves, être blessé(e), profondément déçu(e). Se comporter ainsi, même avec les meilleures intentions et attentions du monde, c’est finir par nous torturer nous-même. C’est manquer de nous honorer et de nous respecter, de reconnaître notre potenCIEL CréACTEUR.
Pensez-y un instant… que diriez-vous à votre meilleur(e) ami(e) si vous l’observiez agir ainsi ?
Agir pour soi-même, par soi-même, en soi-même tout en restant bienveillant, respectueux de ceux et ce qui nous entourent sont les facettes d’une même pièce. Un lien précieux entre Yn & Yang, intérieur & extérieur, qu’il est fondamental de nourrir, entretenir. Loin d’un comportement égoïste, c’est un acte, un model, d’ECHOS-JOLIS relationnels. Une chose est certaine : s’évertuer c’est se tuer. C’est étouffer, ternir notre grandeur, notre splendeur. Le matériel, le beau contribuent à notre bien-être, mais ne fondent ni notre bonheur ni la valeur de notre être.
L’ÉGOÏSME CONSCIENT EST SALUTAIRE.
Si vous avez tendance à embrasser la catégorie N° 2, je vous confirme que l’égoïsme est providentiel !… Pour éviter de finir en paillasson, de permettre à autrui de ternir votre lustre, je vous invite avant toute sollicitation à une introspection en conscience :
- À quoi je renonce en disant oui et qui est important pour moi dans l’instant présent ?
- Est-ce que je le fais parce que j’en ai envie ou par obligation… parce qu’il le faut ! (Inutile de vous mentir… la vie vous rattrapera !)
- Qu’est-ce que je risque de perdre en disant non ?
- Est-ce que je survirai à cela ?
Si vous avez de la difficulté à refuser poliment quelque chose dont vous savez pertinemment que cela contribue à vous stresser, vous nuire, c’est une pure folie ! Surtout si vous avez tendance à le répéter. Les bons moments manqués ne se rattrapent plus. Toutefois, en peaufinant le plan de construction de notre vie, de nos écrins, nous avons le pouvoir de créer un environnement serein & joyeux à l’extérieur et en soi.
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Sculpture Linde ERGO – Art Center Horus