LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE EST-CE LA SOLUTION ?
Je m’interroge ?… Est-elle « énerg-éthique » au long terme ? Aussi, comment faire preuve de sobriété alors que notre monde prône avec ferveur l’hyper-productivité, l’hyper-connectivité, une croissance démesurée ?… Ne serait-il pas sage de croître vers une direction autre, que celle du profit ?… d’un débordement ?
Chaque jour nous sommes « encouragé(e)s » à isoler nos maisons, installer des panneaux solaires, des pompes à chaleur, afin de produire notre propre électricité, « stimulé(e)s » à épouser la 5G, « aiguillonné(e)s » vers de nouveaux espaces stratosphériques, « convié(e)s » à acquérir des tonnes de nouveautés (matérielles, connaissances)… Tout cela, pour en finalité obtenir et avoir quoi ? … Une vie facile, intelligente ? …Vraiment ?
En posture « grands écarts », réalisons-nous consciemment que la conquête du dépassement de soi, du « vouloir tout » de plus en plus connecté est une folie ?… Que cela nous cloisonne à être de plus en plus débordés, à la bourre, sur les nerfs, désorientés, dépendants, mis à l’écart de nous-même ?… Que nous avons toujours plus de tâches, de devoirs à exécuter sur le champ ? … Que nos comptes bancaires affichent code rouge. … Envers qui sommes-nous en guerre ?
Éviter la surconsommation et les déperditions énergétiques, cela fait des lustres que nous y songeons. Bémol !… Suffit-il pour y remédier, d’entrer dans la valse des aides à un euro ? Peut-être, qu’au coeur de notre palais des glaces, la priorité est d’installer des miroirs sans tain ? Ainsi, sans perdre la visibilité au dehors, en mode écoute et observation active, nous pourrions nous préserver tout en interrogeant consciemment l’ensemble des espaces intérieurs et l’extérieurs.
Sous le toit du monde la dualité a élu domicile. Deux camps s’opposent et s’affrontent : le tout et le rien. Le vivant vivote entre noir et blanc, entre bien et mal… Certains fils conducteurs sont sous alimentés, d’autres sur-alimentés. Nos cerveaux, nos corps, notre demeure disjonctent. Les échanges sont de plus en plus électriques et l’apport « énerg-éthique » est de plus en plus défaillant. Cela est mesurable : nos batteries se vident ! Est-il alors honorable de persister dans la quête du « tout électrique » ?
LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE EST-ELLE LA CLÉ DU BONHEUR ?
Sollicité(e)s de toutes parts, un autre attend à chaque seconde quelque chose de nous. Seuls deux scénarios semblent prédominer : l’implosion, l’explosion.
En nous détachant des chaînes du tapage médiatique, politique, de notre agitation physique, mentale, et à bien l’observer !… la gué-guerre actuelle est inutile ! La quête de tous est de même nature : faire rayonner notre puissance. Cela s’appelle l’épanouissement.
Force est de constater que pour certains, la quête de l’accomplissement n’est pas la même. Aussi est-elle disproportionnée. L’heureuse nouvelle est, que la terre est ronde. Elle est donc capable de rebondir ! Cela s’appelle la résilience.
Mais j‘y pense ! …
Avons-nous songé à vérifier, si en notre demeure, la prise « terre à terre » est correctement branchée ?
Peut-être que c’est simplement d’une sérieuse mise aux normes, dont les tableaux électriques de nos habitations ont besoin ?… Autonomie, bienveillance, amour, partage, convivialité, loyauté… Certains fils de notre existence sont dénudés et l’on s’étonne d’être court-circuité(e)s ?
Entre nous…
Quand vous êtes-vous, pour la dernière fois, senti(e)s véritablement en paix et épanoui(e)s sous votre toit ? Profondément en lien, non seulement à vous-même, mais aussi à ceux et ce qui vous entourent ?
UNE AUTRE FORME DE SOBRIÉTÉ
Dans l’acte de concrétiser ou modifier notre habitation, nous sommes majoritairement dans le « FAIRE ».
Chacun à sa façon : sur un coup de tête, un coup de cœur, dans l’urgence, pour que ce soit fait, pour plaire… Parfois, nous imposons nos désirs ou déléguons. Parfois nous constatons sans rien faire…
« Trop cher, pas pour moi, dans une autre vie, il faudrait gagner à la loterie, pas le temps, pas de goût, je ne sais pas faire, je ne sais pas par où commencer, que choisir ? Et s’il y avait mieux demain… J’en ai tellement envie… mais… » sont autant de pensées, de comportements, de maux laissés en suspens, de mots en pagaille favorisant les fuites « éner-éthiques » !
Lorsque que nous imaginons la maison de nos rêves, son contenu, afin d’améliorer la qualité des images sur notre tableau mental, notre réflexe ? Les réseaux sociaux ! Google, Pinterest, Instagram et autres, dictent nos inspirations en haute définition. Aides, tendances, astuces, conseils, fleurissent en abondance. Le champ des possibles est immense. Nos idées n’ont plus le temps de germer ; instantanément sous nos yeux, d’autres se déploient, prêtes à être consommées.
En mode « surconsummation », nous plongeons dans le noir et de ce fait, notre tableau « vie » ne nous laisse guère entrevoir la dynamique du jeu/je en scène. Pourtant, de l’autre côté de nos mines sans teint, tout est d’un blanc radieux. À la lueur de l’espoir, un idéal nous tend la main. La saisir, implique d’emprunter un passage en soi, pour que d’un pas sage nous prenions soin de définir ce que nous souhaitons vraiment et dans quel but ?
Aligné(e)s entre ciel et terre, en symbiose, au rythme du vivant, nous sommes en mesure de chasser la grisaille, capables d’adresser nos adieux aux restrictions, tensions, contraintes, débats sans fin… En toute autonomie, empreint(e)s de vitalité, nous sommes à même de contempler la grandeur paisible de notre centrale « énerg-éthique ». Source rayonnante, c’est depuis notre foyer que se déploie l’harmonie sous notre toit, celui du monde.
Avant de vous convier à entrer en introspection, je vous partage trois mantras ressources. Il sont l’oeuvre d’un généreux cré-acteur : François Lemay, enseignant en pleine conscience : « Tout est déjà là !… Tout est toujours parfait !… C’est aussi ça la vie ! »
Certes, nous n’habitons pas Versailles ! Il n’en demeure qu’en nous réside la magnificence.
Peut-être que vivre un bonheur serein nécessite simplement de nous extraire de l’enferment ?… De l’enfer dans lequel on se ment !
Peut-être que les crises, les guerres actuelles ne sont autres que le reflet de crises successives qui s’agitent en nous.
Ce qui est certain, c’est qu’en nous loge une sobriété heureuse. Elle est l’une des clés permettant la concrétisation de projets hum « UN » au service d’un monde comm « UN ».
Je nous invite à cesser d’être à l’affût de tout ce qui bouge ! À cesser de désirer à la fois ce qui nous est projeté, et l’idée que nous nous faisons de ce qui nous est projeté.
Plongeons au cœur de notre réacteur. Vivons notre intérieur de l’intérieur ! Là se trouve le noyau « énerg-éthique », la source d’éclairages lumineux et chaleureux.
PRATIQUE CRÉ-ACTIVE :
Sortons la tête du col roulé !
Notre thermostat hors gel est compatible avec toutes les installations existantes.
Afin d’éviter l’activation constante de la marche forcée, assurons-nous de maintenir une température constante et agréable au coeur de notre foyer.
Ni trop haut ni trop bas… j’ajuste mon thermostat !
1- Qui suis-je, que suis-je sans les biens matériels qui m’entourent ?
2- En quoi ce que je possède m’est indispensable et utile ?
3- En quoi ceux et ce qui m’entourent consument mon énergie ?
4- Maintenant que j’en ai pris conscience, quelle est la plus petite action que je peux mettre en place pour retrouver un niveau d’énergie sain et constructif ?
5- Au service de quoi, de qui, je décide de consacrer mon énergie à présent, afin de m’assurer de maintenir un niveau « énerg-éthique » harmonieux et joyeux ?
Illustration – Sculpteur Marc Perez
François Lemay – Conférencier international – Éveilleur et enseignant en pleine conscience. Actuellement en tournée. Retrouvez toutes les informations sur : https://www.francoislemay.ca
Et si ce n’est déjà fait !… Je vous invite à télécharger le livret OFFERT sur le site. Il vous évitera de faire de votre écrin une passoire énergétique !